Le Kiosque des noctambules de Jean-Michel Othoniel

C'est en 2000, que le sculpteur Jean-Michel Othoniel orne du Kiosque des noctambules la station de métro Palais Royal-Musée du Louvre.

En plein coeur de Paris, sur la place Colette, juste devant le Palais Royal et la Comédie française, la station de métro est devenue sculpture moderne, faite de perles de verre et d'aluminium. Le Kiosque des noctambules, faite de 1998 à 2000, vient célébrer le centenaire du métro parisien.

Le Kiosque des noctambules se compose de deux coupoles se situant à 5,5 mètres de haut, et d'où partent 24 baleines sur lesquelles on été enfilées plus de 800 perles de verre. Les six colonnes en aluminium soutiennent l'ensemble et ont été conçu à l'aide du CIRVA (Centre international du verre et arts plastiques).

L'artiste unie baroque, minimalisme, décorations de fête, sculpture et bijouterie, avec l'intention de sublimer la ville et plonger le spectateur dans un monde sensuel et hypnotique.

Jean-Michel Othoniel est originaire de Saint-Etienne. Il s'est d'abord intéressé aux matériaux insolites, tels que la cire, le phosphore ou le plomb. Ses sculptures en soufre, exposées à la Documenta IX de Kassel en 1992, lui ouvrent les portes de la notoriété. C'est en 1993 qu'il se fait reconnaître mondialement pour son utilisation du verre coloré, dont il exploite la ressemblance avec les pierres précieuses, afin de créer des oeuvres monumentales et opulentes.

En 1996, à Rome, il couvre les bambous de la Villa Médicis de gigantesques colliers de verre, puis l'année suivante, les arbres du jardin de la Peggy Guggenheim Collection à Venise. Les végétaux deviennent des silhouettes miroitantes et oscillent entre ombre et lumière pour faire ondoyer le paysage.

Le sculpteur vit à Paris. Il est représenté par la Galerie Emmanuel Perrotin. Ses oeuvres figurent dans les collections du Centre Pompidou, de la Fondation Cartier pour l'art contemporain, du Musée d'Art moderne de la Ville de Paris.